Une vision d’ensemble sur l’activité des filiales du groupe, les tendances économiques et l’actualité des marchés : parutions presse et communiqués pour s’informer ponctuellement ou au fil de l’eau.
Chahine Capital, bilan 2024 & perspectives 2025
16 janvier 2025
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Après l’inflexion amorcée en octobre 2023, les marchés des actions européennes et américaines ont poursuivi leur hausse en 2024, portés par des tendances marquées. Le MSCI Europe NR affiche à la fin du mois de décembre une performance 2024 de +8.6% (EUR) et le MSCI USA NR +24.6% (USD).
Dans ce contexte, l’ensemble des stratégies Digital Stars sont en surperformance sur l’année, bénéficiant de tendances durables sur plusieurs segments de marchés qui avaient été identifiées en amont.
Performances annualisées des fonds Digital Stars
Indicateur de risque : 5/7
Digital Stars Europe :
Tout au long de 2024, le fonds a profité d’une bonne sélection de titres, soutenue par un positionnement bien orienté sur les tendances de fond du marché. La surpondération de la finance et de l’industrie, ainsi que la sous-pondération de la consommation cyclique (particulièrement du luxe) et des biens de consommation de base, ont contribué positivement à la surperformance du fonds, faisant écho à une année favorable à la « value » et à la « croissance cyclique ».
Digital Stars Continental Europe :
Comme Digital Stars Europe, le fonds a profité en 2024 d’une bonne sélection de titres, soutenue par un positionnement bien orienté sur les tendances de fond du marché. La surpondération de la finance et de l’industrie, ainsi que la sous-pondération de la consommation cyclique (particulièrement du luxe) et des biens de consommation de base, ont contribué positivement à la surperformance du fonds, faisant écho à une année favorable à la « value » et à la « croissance cyclique ».
Digital Stars Eurozone :
Le fonds a profité d’une bonne sélection de titres tout au long de 2024, et d’un positionnement bien orienté. Les principaux contributeurs se trouvent parmi la finance, l’industrie et la technologie. Pour le positionnement du fonds, c’est principalement la forte sous-pondération des trois moins bons secteurs de l’année qui a aidé à faire la différence : les biens de consommation de base, l’énergie (la politique ESG renforcée du fonds a conduit à l’absence de titres dans ce secteur en 2024) et les matériaux.
Digital Stars Europe Smaller Companies :
L’année a été marquée par une excellente sélection de titres pour le fonds, et un positionnement relativement neutre par rapport à l’indice. Les plus gros contributeurs à la performance de l’année sont principalement des titres du secteur de la finance ou liés à la construction. À l’inverse, les titres de la distribution spécialisée ont pénalisé la stratégie.
Digital Stars US Equities :
L’année aura été marquée par une excellente sélection de titres, qui ont particulièrement su profiter d’un contexte électoral américain tendu mais décisif pour le marché. Ce sont nos titres de la technologie qui ont le plus contribué à surperformer le marché américain.
Focus sur Digital Stars Europe
Tout au long de 2024, le fonds a profité d’une bonne sélection de titres, soutenue par un positionnement bien orienté sur les styles « value » et « croissance cyclique ». La finance est le secteur gagnant de l’année 2024, porté par un environnement de taux favorable. La surpondération de la finance a joué en faveur du fonds, particulièrement sur les banques. Certaines de nos valeurs bancaires ou financières ont en outre profité d’un climat propice aux fusions/acquisitions que ce soit pour des opérations en bourse ou de simples rumeurs (BPER, Banco de Sabadell, ANIMA Holdings, BPM). L’industrie fait aussi partie des secteurs gagnants du marché. Nos valeurs industrielles, surpondérées, ont profité de tendances sur l’armement (Kongsberg) ou la construction au sens large (Konecranes, Prysmian). Cette thématique liée à la construction se retrouve aussi avec les fortes contributions des cimentiers (Buzzi, Titan Cement). La bonne tenue de nos biens de consommation de base (Greencore) combinée à notre sous-pondération du secteur ont contribué très positivement en termes relatifs. En revanche, l’immobilier a pesé sur la performance du fonds, à cause de sa surpondération, ainsi que la technologie.
Le contexte procyclique de l’année 2024 n’a pas particulièrement favorisé les petites valeurs, contrairement à ce que le marché attendait. Pourtant, malgré notre surpondération des petites et moyennes valeurs, la stratégie a réussi à surperformer l’ensemble des segments de la cote, grâce à une sélection de titres qui a su profiter des tendances de fond du marché.
Attribution de performance de Digital Stars Europe vs. MSCI Europe, par secteur GICS
Evolution du positionnement du fonds
Positionnement de Digital Stars Europe vs. MSCI Europe
Dyn.* : Dynamique de rebalancement sur 6 mois
Au premier semestre, l’allocation sur les titres « value », essentiellement des banques, avait été progressivement allégée par le modèle au profit de titres « croissance cyclique ». Au deuxième semestre, la finance a été renforcée dans les revues de portefeuille, mais de manière plus équilibrée entre banque, services financiers et assurance. La part de titres « value » se retrouve en ligne avec celle de l’indice, alors que la sous-pondération sur les titres « qualité/visibilité » a été atténuée et la surpondération de la « croissance » diminuée.
Les répartitions ne sont pas constantes et évoluent dans le temps.
En termes relatifs, le style « qualité/visibilité » se comporte généralement à l’opposé du style « value ». Par conséquent, être sous-pondéré « qualité/visibilité » a permis au fonds d’être positivement sensible à la tendance « value » qui a dominé le marché cette année.
Sectoriellement, ce positionnement stylistique se traduit donc par une nette surpondération des secteurs de la finance et de l’industrie, et une sous-pondération de la santé (surtout de la pharmacie) et des biens de consommation de base.
La forte surpondération de l’Italie a été maintenue au cours de l’année, de même que la forte sous-pondération de la France. Le Royaume-Uni a été nettement renforcé sur le deuxième semestre, et il représente maintenant la deuxième surpondération géographique.
Enfin, notre indicateur de momentum économique nous situait toujours dans un régime procyclique, a priori plus favorable aux petites et moyennes valeurs par rapport aux grandes. La sélection « toutes capitalisations boursières » du fonds suivait donc toujours une logique d’équipondération des titres à l’entrée en portefeuille dans cette phase de marché. Cela a conduit à une allocation actuellement répartie sur tout le spectre des capitalisations boursières. Mais notre indicateur s’est rapproché de son point de bascule en régime contracyclique, qui pourrait survenir au cours du premier semestre 2025. Cette bascule en régime contracyclique aura pour conséquence dans la construction du portefeuille d’atténuer la sous-pondération sur les plus grosses capitalisations de l’indice, car rester trop sous-pondéré dans les très grosses capitalisations représenterait un risque actif majeur dans ce type de contexte macro-économique.
Des tendances stylistiques, sectorielles et géographiques marquées ont bénéficié au facteur Momentum tel que mis en œuvre dans les stratégies européennes Digital Stars, qui a significativement surperformé sur l’année. Nous allons maintenant tenter d’analyser les forces qui devraient selon nous être déterminantes pour l’évolution des marchés d’actions européen et américain au premier semestre de cette nouvelle année.
En route pour la dernière phase du cycle d’expansion boursier ?
L’exercice 2024 restera un bon cru pour les indices actions (MSCI Europe NR +8.6%, MSCI USA NR +24.6%), et plus important encore, aura marqué une rupture salutaire avec les années 2020-2023 dominées par le manque de visibilité.
Le principal fait de 2024 a été l’initiation d’une politique monétaire accommodante par les banques centrales, en juin pour la BCE et en septembre pour la Fed, ce qui était déjà anticipé dès le 2ème semestre 2023, signe d’une visibilité macro-économique retrouvée.
L’année 2025 se présente comme une année charnière, durant laquelle le regard des investisseurs devrait se concentrer sur la mise en place de l’administration Trump et ses conséquences sur l’économie mondiale. L’Europe, faiblement valorisée et soutenue par des baisses de taux qui ne devraient pas faiblir durant le 1er semestre, ne nous semble pas dénuée d’atouts pour les investisseurs. Tout comme le marché américain, au sein duquel une majorité de titres restent fondamentalement attractifs.
Plus que jamais dans ce contexte en mouvement, il nous paraît important de prendre un peu de hauteur en évaluant rationnellement la situation au regard de nos 4 piliers traditionnels d’analyse.
Un cycle de croissance toujours porteur des deux côtés de l’Atlantique pour l’instant
Le premier pilier de notre analyse porte sur le Momentum économique. Notre indicateur propriétaire de Momentum économique, qui dispose de 12 mois d’avance sur l’économie réelle, se maintient à un niveau élevé en Europe, malgré une légère consolidation observée depuis cet été.
Source : Factset/Chahine Capital. Données au 31/12/2024. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. L’indicateur de Momentum Economique est un indicateur propriétaire, existant depuis 2003, qui prend en compte les derniers chiffres du chômage, des ventes au détail, de la balance commerciale, de l’indicateur avancé du PIC, de la confiance des consommateurs, de l’indice PMI, de la confiance économique et de la production industrielle.
Aux États-Unis, notre indicateur de Momentum économique se maintient à un niveau plus neutre qu’en Europe, tout en continuant de signaler un environnement expansif censé favoriser la classe d’actifs actions.
Source : Factset/Chahine Capital. Données au 31/12/2024. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. L’indicateur de Momentum Economique est un indicateur propriétaire, existant depuis 2003, qui prend en compte les derniers chiffres du chômage, des ventes au détail, de la balance commerciale, de l’indicateur avancé du PIC, de la confiance des consommateurs, de l’indice PMI, de la confiance économique et de la production industrielle.
L’environnement reste donc encore procyclique et le consensus « Top-Down » des économistes table sur une croissance robuste en Europe et aux États-Unis, lors des prochains exercices. Alors que la croissance du PIB de la zone Euro devrait atteindre +0.8% en 2024, une amélioration est attendue pour 2025 (+1.0%) et 2026 (+1.2%). Aux États-Unis, même si les économistes continuent d’anticiper une croissance significative, la dynamique est moins porteuse qu’en Europe.
Ce signal positif devrait encore se poursuivre pendant quelques mois. Rappelons que les pivots monétaires accommodants mis en œuvre depuis le mois de juin dernier par les grandes banques centrales sont la conséquence d’un phénomène positif, celui du combat gagné contre l’inflation. Cela tranche singulièrement avec les précédents historiques récents, où l’accommodation était initiée pour sauver un Etat en quasi-faillite ou secourir un secteur financier exsangue. Un constat à même de soutenir les prochaines publications de conjoncture et notre indicateur de Momentum économique. Le plan de relance budgétaire massif annoncé en Chine est également un facteur de soutien dans les prochains mois. Toutefois, il ne faut pas exclure que ce signal cyclique porteur pour les actions depuis désormais 21 mois en Europe ne s’inverse courant 2025. Depuis 2003, le cycle expansif le plus long tel que révélé par notre indicateur est de 25 mois (deux fois observé : juillet 2012 à août 2014, puis de novembre 2019 à décembre 2021).
Une politique monétaire plus accommodante en Europe qu’aux États-Unis
BCE et Fed ont, comme anticipé dès l’automne 2023, initié leur pivot monétaire accommodant. La baisse des taux a été de 100 points de base des deux côtés de l’Atlantique. Ce rythme soutenu devrait être maintenu par la BCE au premier semestre 2025 afin de porter son taux directeur à un niveau proche de 2.0%, proche du niveau de l’inflation. C’est un autre son de cloche aux États-Unis, à ce stade. Les craintes inflationnistes liées à l’élection de Donald Trump ont conduit à une ré-évaluation significative des perspectives de baisse de taux. Une seule baisse de 25 points de base du taux directeur est désormais anticipée aux États-Unis lors du premier semestre pour amener ce dernier à un niveau proche de 4.25%. Toutefois, les craintes inflationnistes liées à l’élection de M. Trump nous semblent exagérées. Protectionnisme économique et accommodation fiscale sont certes inflationnistes, mais c’est oublier un peu vite la promesse électorale faite de diviser le prix du pétrole par 2. Par ailleurs, il ne faut pas exclure une mise sous pression de la Fed pour inciter cette dernière à adopter une politique plus accommodante. 4.25% de taux directeur avec une inflation américaine actuellement à 2.7% (et un point mort d’inflation à 1 an de 3.0%) signifie que les taux réels seraient maintenus à un niveau compris entre 1.0% et +1.5% (vs. 0% en Europe), niveau probablement jugé trop restrictif par le prochain exécutif américain.
Des valorisations attractives en Europe, excessives pour les indices américains capi-pondérés « traditionnels »
Le marché européen reste sous-évalué par rapport à ses standards historiques. Le PER 12 mois prospectif de l’indice STOXX Europe 600 s’établit à 13.3x vs. une moyenne depuis 2000 de 14.0x. C’est encore plus vrai pour le segment des petites et moyennes valeurs (12.7x vs moyenne 14.7x).
Par ailleurs, le consensus « Bottom-up » des analystes financiers s’est stabilisé depuis quelques mois et cela met en lumière un contexte à ce stade vertueux pour les valorisations : l’« effet temps » redevient porteur. La croissance attendue des bénéfices lors des 12 prochains mois est de +8.2% pour l’indice STOXX 600, ce qui signifie qu’à marché stable, le PER baisse de 0.10 chaque mois. Virtuellement, le PER de l’indice européen serait inférieur à 13.0x à la fin du semestre si le marché devait évoluer à son niveau actuel.
Autre son de cloche aux États-Unis. Clairement, la valorisation du S&P 500 apparaît excessive. Cette dernière atteint 21.6x contre une moyenne historique à 16.7x, en raison de la forte concentration de l’indice sur des stars de la cote exagérément valorisées. Il est intéressant de noter que la valorisation de la version « Equal weight » de l’indice S&P 500 ne présente quant à elle aucun excès (PER 16.5x vs moyenne de 16.0x), alors que le segment « Small et Mid » présente une légère décote par rapport à ses standards historiques (PER MSCI USA Small Cap de +18.8x vs. moyenne 19.2x). La cherté du marché américain est donc un trompe-l’œil qu’il s’agit de relativiser.
Rester investi pour les prochains mois
Après une hausse de près de +70% de l’indice US et +40% des bourses européennes en à peine plus de 2 ans, il peut paraître légitime de s’interroger sur la pérennité du rally boursier actuel. Toutefois, il nous semble qu’il est encore trop tôt pour réduire son exposition stratégique aux actions.
Notre indicateur de Momentum économique continue de signaler un environnement favorable à la classe d’actifs des deux côtés de l’Atlantique. L’accommodation monétaire mise en œuvre par la BCE, bien plus puissante que celle anticipée pour la Fed à ce stade, ne devrait pas flancher, tout du moins au cours du premier semestre. Et ce d’autant plus que la Fed pourrait surprendre. Les valorisations ne révèlent aucun excès, sauf en ce qui concerne le très concentré indice S&P 500, voire même une sous-évaluation du segment des petites et moyennes valeurs. La saisonnalité reste favorable jusqu’au mois de mai.
Un contexte favorable pour la génération d’alpha de nos stratégies actives Momentum
Le facteur Momentum a démontré historiquement sa capacité à générer de la surperformance sur des horizons de temps adaptés à l’investissement en actions.
La capacité du Momentum à s’adapter à des environnements de marché évolutifs en est l’explication.
Évidemment, la contrepartie est que sur des horizons plus courts le Momentum peut contre-performer, en particulier lors des puissants changements de régime stylistique. C’est ce qui s’est produit entre 2020 et 2022 pour l’indice MSCI Europe Momentum, suite à la profonde rotation stylistique du marché européen vers la « Value ». Le bon redémarrage du facteur depuis est un excellent signal pour ses perspectives futures.
Le Momentum n’a pas vocation à être « timé ». Toutefois il peut apparaître pertinent de se positionner pour le long terme sur ce facteur après l’observation d’un « drawdown » relatif significatif.
Sur un horizon de temps de 5 ans, correspondant à la durée minimale recommandée pour un investissement en actions, il est en effet extrêmement rare que le facteur Momentum sous-performe.
Le Momentum mis en œuvre dans les stratégies « Digital Stars » se nourrit de tendances. Plus ces dernières sont durables, mieux c’est pour notre approche active de la gestion actions.
La mise en place d’une nouvelle administration aux États-Unis aux velléités « disruptives » doit être vue à cet égard comme une opportunité et une source potentielle d’alpha pour nos stratégies sur le moyen/long terme.
Des paris actifs adaptés au contexte actuel
Pour les prochains mois, il nous semble que le positionnement relatif actuel de nos stratégies est parfaitement adapté au contexte et à l’analyse cyclique et fondamentale actuelle développée en amont.
En Europe, le fonds Digital Stars Europe adopte actuellement un positionnement relatif procyclique, plutôt orienté « Value » et surpondéré sur le segment des small et mid caps.
Notre premier pari sectoriel reste le secteur Finance. Les banques sont procycliques en relatif et devraient continuer d’être portées par la poursuite de la repentification de la courbe des taux, auxquelles elles sont très favorablement sensibles. Par ailleurs, malgré la forte hausse du secteur en 2024 (STOXX Europe Banque à +26.0% hors dividendes, meilleur secteur 2024 en Europe), ce dernier reste le secteur le moins cher du marché européen et présente une forte décote par rapport à ses valorisations historiques (STOXX Europe Banque : PER 7.2x vs. moyenne depuis 2000 de 10.4x).
Le biais « Value » nous semble également une source potentielle d’alpha dans les prochains mois. Il s’agit du seul style fondamental à afficher actuellement une sous-évaluation vis-à-vis de ses standards historiques, malgré une surperformance vs. le style « Croissance » significative depuis 4 ans.
Enfin, le biais actuel small et mid caps est parfaitement adapté à un contexte qui demeure procyclique, dans lequel un puissant pivot monétaire accommodant est mis en œuvre. D’autant plus que ce segment du marché européen reste sensiblement sous-évalué par rapport à ses standards historiques.
Il est par ailleurs important de conserver à l’esprit que dans l’hypothèse (à ne pas exclure dans le courant de 2025) d’une bascule vers un régime contracyclique, la pondération du segment small et mid serait divisée par deux dans nos fonds « all caps », compte tenu de la nouvelle approche de construction de portefeuille mis en place en 2024.
Digital Stars US Equities : s’exposer au marché américain sans risque de concentration
Notre solution d’investissement US réunit un grand nombre d’atouts. Bien entendu, la profondeur de son univers d’investissement (2700 titres) et la forte dispersion traditionnellement observée en son sein sont propices à l’implémentation d’un « stock-picking » Momentum. Par ailleurs, le mode de construction du portefeuille, qui suit une logique d’équi-répartition, permet aux investisseurs de s’exposer au marché actions américain tout en limitant très fortement le risque de concentration sur les quelques gros poids de la cote excessivement valorisés.
04 décembre 2024
La visibilité sur les actions européennes n’est pas encore censurée – L’Agefi
04 décembre 2024
La visibilité sur les actions européennes n’est pas encore censurée
Article de Stéphane Levy, Stratégiste et responsable de l’innovation chez Chahine Capital, pour L’Agefi.
Le second semestre qui est sur le point de s’achever aura été dominé par l’actualité politique. Aux Etats-Unis, bien sûr, avec l’élection en novembre de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis. Mais aussi en France, où la dissolution de l’Assemblée nationale, telle une boîte de Pandore fraîchement ouverte, fut le point de départ d’une interminable séquence dont le dernier épisode en cours concerne la censure du gouvernement Barnier.
La fréquence avec laquelle l’actualité politique a pesé sur les marchés s’est clairement accélérée depuis la crise de Lehman Brothers. Source de volatilité à court terme, elle est aussi source d’opportunités à plus long terme. Souvent, les événements viennent contredire un sentiment général « de l’instant » tétanisé par la prise en compte des seuls risques, en balayant trop vite les contre-balanciers positifs. Qui aurait pu prédire en 2011, qu’en 2024 la Grèce se financerait aux mêmes conditions que la France, ou que le taux de chômage italien serait inférieur à celui de l’Allemagne ?
En 2016, la réaction des marchés financiers est venue également contredire les prévisions alarmistes de certains commentateurs lors du vote sur le Brexit et également lors de la première accession au pouvoir de M. Trump.
Plus que jamais dans cet environnement troublé, il nous paraît important de prendre un peu de hauteur en évaluant objectivement le contexte pour les actions européennes au regard de nos 4 piliers traditionnels d’analyse.
Le cycle économique reste en phase d’expansion
Le premier pilier de notre analyse porte sur le Momentum économique. Notre indicateur propriétaire de Momentum économique, qui dispose de 12 mois d’avance sur l’économie réelle, se maintient à un niveau élevé, malgré une légère consolidation observée depuis cet été. L’environnement reste donc encore procyclique et le consensus « Top-Down » des économistes table sur une croissance robuste en Europe lors des prochains exercices. Alors que la croissance du PIB de la zone Euro devrait atteindre +0.8% en 2024, une accélération est attendue pour 2025 (+1.2%) et 2026 (+1.3%).
Rappelons par ailleurs, que le pivot monétaire accommodant mis en œuvre depuis le mois de juin par la BCE est la conséquence d’un phénomène positif : celui du combat gagné contre l’inflation. Cela tranche singulièrement avec les précédents historiques récents, où l’accommodation était initiée pour sauver un Etat en quasi-faillite ou secourir un secteur financier exsangue. Un constat à même de soutenir les prochaines publications de conjoncture et notre indicateur de Momentum économique.
La BCE va poursuivre ses baisses de taux à un rythme de 1% par semestre
La BCE va poursuivre son cycle de baisse de taux. Une nouvelle baisse de 25 bps ou 50 bps est anticipée pour décembre, et nous tablons sur une baisse additionnelle de 100 bps lors du premier semestre 2025. Par ailleurs, les craintes inflationnistes liées à l’élection de M. Trump nous semblent exagérées. Protectionnisme économique et accommodation fiscale sont certes inflationnistes, mais c’est oublier un peu vite la promesse électorale faite de diviser le prix du pétrole par deux.
Des valorisations attractives
Le marché européen reste sous-évalué par rapport à ses standards historiques. Le PER 12 mois prospectif de l’indice Stoxx Europe 600 s’établit à 13.4x vs une moyenne depuis 2000 de 14.0x. C’est encore plus vrai pour le segment des Petites et Moyennes valeurs (12.7x vs moyenne 14.7x).
L’autre élément intéressant est l’inversion récente du Momentum de révision des perspectives bénéficiaires par le consensus des analystes financiers. Les bénéfices 2024 et 2025 ont été respectivement relevés de +0.7% et de +0.6% lors du mois de novembre. Il s’agit probablement de la conséquence positive de la baisse de l’Euro constatée après l’élection américaine.
Une dynamique de marché intacte
La tendance reste haussière pour les indices actions européens et il ne serait pas surprenant de voir ces derniers plus hauts à la fin du premier semestre 2025, d’autant plus que nous abordons la période de l’année traditionnellement la plus porteuse en termes de saisonnalité.
30 octobre 2024
La gestion quantitative est-elle nécessairement une « black box » ? – H24 Finance
30 octobre 2024
La gestion quantitative est-elle nécessairement une « black box » ?
Analyse de Charles Lacroix, CEO de Chahine Capital, pour H24 Finance.
Malgré une histoire de plusieurs décennies et une place significative dans les portefeuilles des investisseurs institutionnels et particuliers anglo-saxons, la gestion quantitative demeure toujours relativement marginale au sein des allocations de leurs homologues européens, même si elle tend à se diffuser depuis quelques années.
En effet, la gestion quantitative, par son approche systématique, disciplinée au travers de règles et limites d’investissement prédéfinies, par sa capacité à exploiter une quantité très importante de données, paraît de mieux en mieux adaptée à un monde où, pour beaucoup d’acteurs, trop d’information tue désormais l’information…
Et pourtant, lorsque les équipes de Chahine Capital, qui mettent en œuvre une gestion systématique « Momentum » actions depuis plus de 25 ans, échangent avec des investisseurs, nous entendons souvent revenir le terme de « boîte noire » ou « black box ».
Comment expliquer cet écart entre la perception qu’ont certains de la gestion quantitative et ce qu’il en est réellement ?
Plusieurs facteurs peuvent l’expliquer :
1- Une approche multifactorielle parfois difficile à appréhender pour le non-spécialiste
La valeur ajoutée de la gestion quantitative repose sur l’identification et l’exploitation de facteurs ou de primes de risque éprouvés et dont la persistance a été démontrée tant académiquement qu’empiriquement (« Croissance », « Value », « Momentum », « Qualité », « Low Volatility », Portage, pour n’en citer que quelques-uns).
Afin d’améliorer la robustesse de leur stratégie et dans la mesure où aucun facteur ne fonctionne en permanence quelle que soit son attractivité sur le long terme (pensez au facteur « Value » entre 2007 et 2021 soit pendant près de 14 ans !), de nombreux gérants vont avoir tendance à diversifier le risque de leur portefeuille global en agrégeant différents facteurs ou primes de risque.
L’inconvénient pour l’investisseur non-spécialiste est que s’il sera capable de comprendre le fonctionnement de chacun de ces facteurs pris isolément, il sera bien en peine d’appréhender leurs interactions et surtout d’anticiper le comportement d’un portefeuille multifactoriel dans un scénario de marché donné.
L’un des atouts du facteur Momentum, qui consiste en l’identification et l’exploitation de la persistance de tendances haussières de certains titres, est son caractère adaptatif aux différents régimes de marché : il va tout simplement là où va le marché, sans biais structurel sectoriel ou de style. Aussi, il est probablement l’un des seuls facteurs qui puisse être efficacement implémenté isolément, le rendant aisément lisible, y compris pour des investisseurs non-spécialistes de la gestion quantitative.
2- Des facteurs plus ou moins intuitifs
Si certains sont très intuitifs tels que le Momentum, pour les raisons évoquées précédemment, d’autres facteurs tels que celui de « Low Volatility » ou certaines primes de risque, tels que le portage d’actifs, peuvent s’avérer plus difficiles à cerner.
Les déterminants du potentiel de performance d’une stratégie Momentum sont aisés à saisir : un environnement visible favorisera l’émergence de tendances tandis que des chocs géopolitiques à répétition ou des interventions en urgence de banques centrales entraîneront probablement un oubli temporaire des fondamentaux par le marché ou de préjudiciables rotations sectorielles.
A l’inverse, l’augmentation soudaine de la volatilité sur une paire de devises (par exemple Yen-GBP), coûteuse pour une stratégie de portage sur devises, aura pu échapper à l’investisseur dont les yeux ne seraient pas en permanence rivés sur son écran Bloomberg©, rendant plus difficile pour lui le fait de juger de son adéquation à un scénario de marché donné.
3- Un niveau de transparence plus ou moins élevé
Alors que l’application disciplinée et rigoureuse de règles claires et préétablies facilite grandement l’exercice de transparence qu’exigent la plupart des investisseurs et objective les décisions d’investissement plus que ne peuvent le faire les gérants discrétionnaires, il faut admettre que certains gérants systématiques rechignent à rentrer dans le détail des stratégies mises en œuvre ou à fournir leurs portefeuilles à intervalle régulier.
Il y a probablement derrière ce réflexe un peu de paranoïa : « si j’en dis trop, certains concurrents pourraient être tentés de me copier et je risque de perdre mon avantage concurrentiel ». Néanmoins, les indispensables et coûteux moyens humains, au travers de chercheurs pointus, et matériels, par les investissements en données et outils informatiques, créent de fortes barrières à l’entrée qui nous font penser que ce « risque » est très largement surestimé par l’industrie de la gestion quantitative.
De nombreux gérants systématiques, au premier rang desquels Chahine Capital, ont choisi au contraire de s’appuyer sur leur savoir-faire en matière d’analyse et de restitution de l’information pour offrir une transparence accrue sur les stratégies mises en œuvre, les axes de recherche en cours et les résultats obtenus, afin d’éliminer tout effet de surprise auprès de leurs investisseurs. La tâche de ces derniers, en particulier lorsqu’ils ont à rendre compte des résultats d’une gestion systématique à leurs propres clients, s’en trouve grandement facilitée.
4- Une gestion quantitative « white box »
En conclusion, ce préjugé d’une gestion quantitative « black box » nous paraît le plus souvent injustifié. Pour peu qu’elle soit mise en œuvre au travers de facteurs lisibles et intuitifs, que les gérants systématiques soient suffisamment didactiques et se plient au désormais indispensable exercice de transparence, elle nous paraît être la meilleure illustration de la fameuse maxime de Nicolas Boileau (1636-1711) : « Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement, et les mots pour le dire arrivent aisément ». Bref, la définition même d’une gestion « white box »…
17 octobre 2024
Bourse : un contexte porteur pour le CAC 40 et les actions européennes ? – Capital
17 octobre 2024
Bourse : un contexte porteur pour le CAC 40 et les actions européennes ?
Le CAC 40 et la Bourse en zone euro bénéficient d’un contexte cyclique porteur, alors que les actions ont 12 mois d’avance sur l’économie, juge Chahine Capital. Et selon l’analyse technique, la configuration de long terme reste haussière pour la Bourse.
Le lien entre cycle économique et performance du marché actions est très étroit et répond à une logique bien particulière. Si on mesure la corrélation entre la performance annuelle des actions européennes (indices CAC 40, DAX, FTSE MIB, etc…) et la croissance annuelle du PIB de la zone euro, «on constate que cette corrélation est proche de 0%. En revanche, si on repousse la performance du marché actions d’un an, on obtient une corrélation supérieure à 70%. En d’autres termes, le marché actions est dans une logique d’anticipation et dispose de 12 mois d’avance sur l’économie réelle», fait valoir Stéphane Levy, stratégiste et responsable de l’innovation chez Chahine Capital, sollicité par Capital.
Ce constat «met en lumière les raisons pour lesquelles il est généralement contre-productif pour les investisseurs et allocataires d’actifs de s’appuyer sur les publications macroéconomiques non retraitées afin d’identifier les moments opportuns pour investir en actions», poursuit l’expert. Le marché actions ne réagit pas en fonction du niveau d’activité présent mais plutôt en fonction du celui qui sera observé 12 mois plus tard.
Découvrir l’intégralité de l’article sur le site de Capital.
12 septembre 2024
Des dynamiques sectorielles intelligibles, signe d’une visibilité retrouvée – L’Agefi
12 septembre 2024
Des dynamiques sectorielles intelligibles, signe d’une visibilité retrouvée
Article de Stéphane Levy, Stratégiste et Responsable de l’Innovation, pour l’Agefi.
Les sociétés financières ont profité de la baisse des taux et du momentum économique en Europe. Les télécoms et les utilities, aussi sensibles à la politique monétaire, sont en période de rebond. En revanche, les secteurs défensifs, comme l’agroalimentaire, les biens de consommation et l’énergie restent à la traîne.
Le cycle d’expansion boursier dans lequel nous évoluons a pris racine il y a un an, au moment même où la communauté des investisseurs a pris conscience de l’imminence d’un pivot monétaire accommodant par les banques centrales, et ce en raison d’une trajectoire inflationniste convergeant rapidement vers la cible de 2%.
Découvrir l’intégralité de l’article sur le site de L’Agefi.
11 septembre 2024
Un marché actions martyrisé, mais un marché actions libéré ! – l’Agefi
11 septembre 2024
Un marché actions martyrisé, mais un marché actions libéré !
Article de Stéphane Levy, Stratégiste et Responsable de l’Innovation, pour l’Agefi.
La période estivale aura été marquée par un fort regain de volatilité. La concomitance de plusieurs phénomènes adverses de différentes natures fut à l’origine, fin juillet – début août, d’une baisse significative des indices actions. Publications économiques médiocres aux Etats-Unis et en Chine, « squeeze » de liquidité suite à la hausse des taux de la Bank of, tensions des primes de risque géopolitiques, il n’en fallait pas plus, dans un moment de l’année où les volumes sont traditionnellement faibles, pour peser sur des indices actions à leur sommet historique.
La reprise en « V » depuis constatée suite au puissant rebond du mois d’août est rassurante et en dit long sur la solidité du marché et des fondamentaux micro et macro-économiques. Notre conviction est que nous continuons d’évoluer dans le « Mid term » du cycle d’expansion boursier, comme nous l’évoquions début juillet (cf Quels segments de marché privilégier dans le “Mid term” du cycle d’expansion boursier ?)
Ce cycle d’expansion boursier a pris racine il y bientôt un an, au moment de la prise de conscience que la bataille contre l’inflation avait toutes les chances d’être remportée par les banques centrales. Le scénario d’un pivot monétaire accommodant (désormais enclenché) commençait à se dessiner et ce fut clairement le moteur de la première vague de hausse intervenu entre octobre 2023 et mai 2024. Une démonstration supplémentaire du fait que le marché actions est dans l’anticipation et non la contemplation. Il est donc logique d’observer depuis mai une phase directionnellement plus neutre une fois que l’amorce du cycle de baisse des taux fut acquise. […]
Découvrir l’intégralité de l’article sur le site de l’Agefi.
12 juillet 2024
Quels segments de marché privilégier dans le « mid term » du cycle d’expansion boursier ? – l’Agefi
12 juillet 2024
Quels segments de marché privilégier dans le « mid term » du cycle d’expansion boursier ?
Article de Stéphane Levy, Stratégiste et Responsable de l’Innovation, pour l’Agefi.
La prise de conscience à l’automne dernier que le combat contre l’inflation était sur le point d’être remporté par les banques centrales marque le point de départ d’un cycle haussier des bourses européennes. Un cycle haussier qui, selon nous, n’est pas encore arrivé à son terme. L’émergence d’un scenario central macro-économique et l’amélioration subséquente de la visibilité ont permis à ce stade aux bourses de s’apprécier de 25% depuis 9 mois.
Un constat logique. Quand la visibilité s’améliore, la valorisation redevient opérante. C’est la raison pour laquelle nous avons assisté à une normalisation de cette dernière au niveau des indices européens depuis l’automne dernier. Cette première phase du cycle haussier a en effet permis fin mars aux grands indices européens de rejoindre leur valorisation moyenne historique.
Notre lecture du contexte nous amène à penser que nous évoluons désormais dans une deuxième phase, que l’on pourrait qualifier de phase de consolidation maintenant que le cycle de baisse des taux a été enclenché par la BCE. Désormais, pour que les indices grimpent, il faut que les bénéfices augmentent dans les prochains mois. Il s’agit donc à ce stade d’évaluer les perspectives économiques, seules à même de soutenir les bénéfices futurs. Et l’on peut à cet égard faire preuve d’optimisme.
Notre indicateur de momentum économique européen qui dispose de 12 mois d’avance sur l’économie réelle évolue en effet à un niveau historiquement élevé. C’est parfaitement cohérent avec le consensus «top down» des économistes qui table sur une accélération de la croissance du PIB en zone Euro à horizon 12 mois (+1,4% attendu en 2025 contre +0,7% en 2024). […]
Découvrir l’intégralité de l’article sur le site de l’Agefi.
Podcast avec Stéphane Levy – Patrimoine 24
08 juillet 2024
Ecoutez le podcast de Patrimoine avec Stéphane Levy, Stratégiste et responsable de l’innovation chez Chahine Capital. Dans cet épisode, il fait le point sur le deuxième trimestre 2024, partageant ses perspectives éclairées sur la situation du marché dans le contexte politique français. Il passe également en revue les performances des fonds à la fin du trimestre. Ne manquez pas cette analyse pour comprendre les tendances et les enjeux actuels des marchés.
Pour l’écouter en entier, cliquer ici.
Que faire après la baisse des taux de la BCE ? – l’Agefi
10 juin 2024
Que faire après la baisse des taux de la BCE ?
Article de Stéphane Levy, Stratégiste et Responsable de l’Innovation, pour l’Agefi.
La BCE vient d’annoncer le 6 juin une baisse de 25 points de base de ses taux directeurs. Cet événement majeur vient clôturer une longue séquence dominée par l’anticipation par les investisseurs d’un « pivot » monétaire à venir dont la genèse date de septembre dernier. En effet, les anticipations d’inflation ont commencé à sensiblement se détendre à partir de cette date. Le « point mort » d’inflation à 3 ans en Allemagne, qui s’établissait à +2.5% en septembre, au-delà de la cible BCE de 2.0%, évolue aujourd’hui à titre d’illustration autour de 1.5%.
Nous entrons donc dans une nouvelle phase, maintenant que l’inflexion accommodante du cycle monétaire est enclenchée et il apparaît opportun de se poser la question de ce à quoi ressemblera cette nouvelle phase pour les marchés actions européens.
Même si le calendrier des baisses a été progressivement retardé et leur amplitude nuancée, la validation de ce pivot monétaire permet d’améliorer sensiblement la visibilité générale. Un scénario macroéconomique central se dessine désormais et cela se traduit traditionnellement par une meilleure reconnaissance par le marché des éléments fondamentaux.
La valorisation devient l’élément clé
La valorisation est évidemment un élément clé dans la prise de décision des investisseurs. Cette dernière toutefois peut être ponctuellement mise de côté dans des environnements jugés incertains. Ce constat est logique dans la mesure où la valorisation est avant tout une notion prospective s’appuyant sur des scénarios d’anticipation des «cash-flows» futurs des entreprises.
Si l’on observe la valorisation actuelle du marché actions européen, on peut légitimement penser que ce dernier est encore bon marché malgré la hausse observée depuis l’automne dernier, et ce pour plusieurs raisons.
Le marché actions présente toujours une légère décote vis-à-vis de ses standards historiques. Le ratio de cours sur bénéfices (PER) 12 mois prospectif de l’indice Stoxx Europe 600 s’élève à 13,7 fois contre 14 fois en moyenne depuis 2000, et cela peut apparaître comme une anomalie alors que la BCE initie un cycle de baisse de taux. Dans un tel contexte, le marché devrait plutôt se valoriser au-dessus des standards moyens historiques.
Découvrir l’intégralité de l’article sur le site de l’Agefi.
Et si c’était l’année de l’Europe ? – l’Agefi
09 mai 2024
Et si c’était l’année de l’Europe ?
Article de Stéphane Levy, Stratégiste et Responsable de l’Innovation, pour l’Agefi.
Depuis 2007, l’écart de performance boursière entre les Etats-Unis et l’Europe est prodigieux. Depuis le 30 novembre 2007, l’indice américain S&P 500 NR progresse de +489% (en Euros) contre seulement +116% pour l’indice Stoxx 600 Europe NR. En termes annualisés, le rythme de progression de la bourse américaine a été de +11.4% sur cette période, contre +4.8% pour les bourses européennes.
Croissance économique, productivité, innovation, fiscalité sont clairement des atouts structurels pour les Etats-Unis, et militent pour une représentation significative des actions américaines dans une allocation d’actifs diversifiée. Toutefois, l’Europe peut par séquence se distinguer, à l’instar de ce que nous avions pu observer lors de la période novembre 2022 à avril 2023 (Stoxx Europe 600 NR +14.7%, S&P 500 NR en Euro -2.9%) et de nombreux éléments nous amènent à penser que les prochains mois pourraient être propices à la reproduction d’un tel phénomène.
Un Momentum Economique favorable à l’Europe
Nos indicateurs de Momentum économique permettent de modéliser le cycle économique avec 12 mois d’avance sur l’économie réelle. Il apparaît que la dynamique est actuellement plus favorable à l’Europe. Cela ne signifie pas forcément que l’économie européenne se porte mieux qu’aux Etats-Unis, mais que la dynamique d’amélioration est plus prononcée actuellement dans le « vieux continent ».
C’est d’ailleurs ce que laisse entrevoir le consensus « Top-Down » des économistes. Alors que +0.5% de croissance du PIB est anticipé pour 2024 en zone euro, +1.4% est visé pour 2025. Aux USA, la dynamique est moindre puisque la croissance du PIB 2025 est attendue à +1.7%, en retrait par rapport à celle prévue pour cette année 2024 (+2.4%).
Nous nous trouvons donc dans une dynamique à 12 mois plus favorable à l’Europe, ce qui milite pour une surperformance vis-vis des Etats-Unis lors des prochains mois car les bourses ont tendance à anticiper de 12 mois l’économie réelle. […]
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Il est trop tôt pour sortir des actions européennes – l’Agefi
12 avril 2024
Il est trop tôt pour sortir des actions européennes
Article de Stéphane Levy, Stratégiste et Responsable de l’Innovation, pour l’Agefi.
De nombreux éléments indiquent qu’il est encore stratégiquement trop tôt pour se désinvestir des actions européennes et qu’il est toujours temps d’entrer sur les petites et moyennes valeurs.
Les indices européens ont spectaculairement rebondi depuis la fin octobre. Cette hausse d’environ 20%, aussi bien sur les grandes valeurs que sur les plus petites, est la conséquence logique de l’alignement vertueux des planètes que nous avions identifié à l’automne dernier. La question qui se pose maintenant est celle de la pérennité de ce rallye boursier. Afin d’y répondre, appuyons-nous sur les principaux enseignements que l’on extrait de notre habituelle analyse du marché en quatre piliers complémentaires.
Pilier Momentum économique
Ce dernier continue de se redresser selon nos indicateurs propriétaires, et laisse entrevoir une inflexion haussière de la croissance économique européenne en 2025. Projection que ne contredit pas, bien au contraire, le consensus des économistes qui table sur une croissance du PIB de +1,3% en 2025 en zone euro (vs +0.5% en 2023 et 2024). Toutefois, la normalisation haussière des indices est peut-être allée un peu vite. Près de 75% de notre objectif annuel a ainsi été réalisé en seulement un trimestre, et il ne serait pas surprenant que les indices évoluent de manière plus neutre lors des prochains mois. Ce constat ne s’applique pas au segment des small et mid caps qui, dans un tel contexte, n’a pas progressé au même rythme que lors des précédents historiques. Il serait donc logique que le segment des small et mid poursuivre sa marche en avant dans les prochains mois et surperforme un marché moins directionnel.
« Il est temps pour nous de jouer le rattrapage » – Zoom Invest
12 avril 2024
Marchés financiers : « Il est temps pour nous de jouer le rattrapage. » Les principales convictions de Chahine Capital avec Stéphane Levy.
Cliquer ici pour découvrir l’interview réalisée lors du salon de l’Anacofi 2024.
L’heure est désormais au rattrapage – H24 Finance
26 mars 2024
L’heure est désormais au rattrapage
Analyse de Stéphane Levy, Stratégiste et Responsable de l’innovation chez Chahine Capital.
Depuis fin octobre la hausse des bourses européennes a été impressionnante. Le Cac 40 dividendes réinvestis grimpe de +18.9%, le MSCI Europe NR de +16.4% et le MSCI Europe Small Caps NR de +20.1% (du 25/10/2023 au 19/03/2024). Cette hausse est la conséquence d’un rare alignement des planètes que nous avions mis en avant lors du dernier trimestre 2023.
Les raisons de la hausse
- Notre indicateur propriétaire de momentum économique s’inscrit dans une tendance haussière ce qui laisse augurer un bel exercice 2025 en Europe sur le front économique. Le consensus des économistes table sur une croissance du PIB de +1.4% en 2025 vs +0.5% en 2023 et en 2024. Cela milite pour une belle année boursière en 2024 car le marché actions, il est important de le rappeler, a 12 mois d’avance sur l’économie réelle.
- Le cycle monétaire est en train de pivoter vers plus d’accommodation en raison de l’écroulement de l’inflation en zone Euro qui s’approche de la cible BCE (2.6% vs 2.0%). Cette dernière devrait initier un cycle de baisse de taux dès le mois de juin.
Découvrir l’intégralité de l’article.
Talk Marchés avec Stéphane Levy – Zoom Invest
15 février 2024
« Je ne vois pas de nuages noirs pour la classe d’actifs actions pour 2024. » Les perspectives de Chahine Capital avec Stéphane Levy.
Visionnez le Talk Marchés de Zoom Invest.
13 février 2024
Contrairement aux apparences, le momentum économique mondial accélère – l’Agefi
13 février 2024
Le comportement des marchés actions peut être conditionné par de nombreux facteurs. La valorisation, la politique monétaire, les aspects techniques et comportementaux sont des éléments importants dont il faut savoir tenir compte, mais c’est surtout la position de l’économie dans son cycle qui guide les indices. C’est la raison pour laquelle la classe d’actifs actions est considérée à juste titre comme une classe d’actifs cyclique, dont le potentiel est exacerbé par des environnements expansifs.
Politique monétaire et inflation ont dominé en 2023, 2024 sera d’une autre nature
Après une année 2023 durant laquelle les investisseurs se sont focalisés sur la trajectoire de l’inflation et ses conséquences en termes monétaires, nous nous trouvons début 2024 dans un contexte différent. La baisse de l’inflation et des anticipations d’inflation a conduit les investisseurs à anticiper une inflexion accommodante des politiques des banques centrales dès le 1ᵉʳ semestre 2024, et ceci se traduit par un contexte général plus visible. Dans un tel environnement, il y a fort à parier que l’orientation des indices actions dépendra de la vigueur de la croissance économique lors des douze prochains mois.
08 janvier 2024
La tendance est à la « value » financière et aux secteurs de croissance séculaire – l’Agefi
08 janvier 2024
La matrice de momentum des secteurs européens, dont l’objectif est d’identifier les tendances dominantes du moment, révèle une forte dispersion dans le comportement relatif des différents segments sectoriels et stylistiques du marché.
Le cadran «Nord-Ouest» du graphe regroupe les secteurs «stars». Ceux qui ont été capables de surperformer le marché lors des deux semestres de l’année 2023. On y retrouve le secteur bancaire soutenu par un environnement de taux élevés ainsi que par un momentum économique européen qui n’a eu de cesse de s’améliorer en 2023 après avoir atteint un niveau très bas à l’automne 2022. On y retrouve également de nombreux secteurs emblématiques de la croissance séculaire (distribution, technologie, construction). Il s’agit là d’un phénomène de rattrapage après une année 2022 désastreuse pour cette typologie de titres, très liée à la Chine. Il est donc logique qu’après une année 2022 de confinements dans l’empire du Milieu, la réouverture de l’économie fin 2022, même si elle a pu décevoir, ait soutenu la partie «croissance» de la cote européenne en 2023.
06 décembre 2023
L’inflexion synchronisée des cycles de croissance et monétaire porte les indices actions – l’Agefi
06 décembre 2023
La forte hausse des indices actions européens observée en novembre est-elle un feu de paille ou s’inscrit-elle au contraire dans une tendance plus durable ? De nombreux éléments militent pour une poursuite de ce rally boursier dans les prochains mois.
Alors que nous allons bientôt aborder l’année 2024, ce sont les perspectives économiques de 2025 que doivent évaluer les investisseurs. Les marchés actions sont en effet dans l’anticipation. Ils disposent d’environ 12 mois d’avance sur l’économie réelle. Alors que la corrélation entre croissance annuelle du PIB et performance des indices actions est proche de zéro depuis plus de 30 ans, elle atteint 71%, si on retarde la performance des actions de 12 mois.
Chahine Capital poursuit son développement à l’international
20 novembre 2023
Après avoir annoncé un renforcement de ses équipes de recherche le mois dernier, Chahine Capital poursuit sa stratégie de croissance en Europe avec l’annonce des nominations de Gerardo Coppola et Andreas Schneeberger aux postes de Sales Managers sur respectivement les zones Italie et Allemagne &Autriche.
S’appuyant sur un modèle propriétaire de gestion quantitative remarquable avec ses plus de 25 ans d’historique, la société commercialise désormais sa gamme de fonds depuis 4 pays européens : Luxembourg, France, Allemagne et Italie.
« Andreas et Gerardo sont nommés sur des pays stratégiques pour le développement des fonds de Chahine Capital, afin d’être toujours plus proche de nos clients; notre société de gestion va pouvoir bénéficier de leurs solides expertises commerciales et des réseaux qu’ils ont su tisser durant leurs parcours respectifs. Nos équipes sont ravies de les accueillir ; Chahine Capital fait preuve d’ambition sur un marché des actions européennes qui laisse entrevoir de belles perspectives pour la gestion quantitative; il est important de s’y préparer ! » – souligne Charles Lacroix, Directeur général de Chahine Capital.
Andreas Schneeberger est nommé Sales Manager Germany & Austria
Andreas Schneeberger est en charge de la commercialisation de la gamme de fonds de Chahine Capital en Allemagne et en Autriche, zones sur lesquelles il a bâti su bâtir des relations de confiance avec de nombreux investisseurs au cours des 20 dernières années. Basé à Francfort, Andreas était jusqu’en octobre dernier Directeur du Développement Allemagne / Autriche chez Generali Investments.
Andreas Schneeberger a été gérant de fonds de fonds chez DekaBank (Francfort) de 1994 à 2002. Il a par la suite assumé des fonctions commerciales chez INVESCO Service GmbH et Societe Generale Asset Management (Francfort, 2005-2010), puis a été consultant en gestion d’actifs pour le compte de Bank Gutmann AG (Vienne, 2010-2013). De retour à Francfort en 2014, Andreas est devenu commercial senior sur les zones Allemagne / Autriche chez Aquilla Capital Asset Management, puis a été nommé Directeur du développement Allemagne / Autriche (2015 –2020) chez successivement Danske Bank Asset Management et FEfundinfo AG, avant de prendre ce même poste chez Generali Investments en 2021.
Andreas Schneeberger est certifié du programme DVFA (CSIP – Certified Senior Investment Professional Francfort, 2018) et diplômé en Economie de Klinger Academy (1985).
Gerardo Coppola est nommé Senior Sales Manager Italy
Gerardo est en charge de la commercialisation de la gamme de fonds de Chahine Capital en Italie. Basé à Milan, il était auparavant Directeur de la distribution chez BNP Paribas REIM SGR .Gerardo Coppola a démarré sa carrière en 2000 au Luxembourg, chez Lombard International Assurance puis chez State Street Bank Luxembourg. En 2002, il devient Directeur Italie de VITIS Life (Luxembourg) et, après 4 ans, prend les fonctions de Directeur International chez Cardif Lux Vie (2006-2014). En 2015, Gerardo quitte le Luxembourg pour l’Italie où il devient Senior Sales Manager chez Edmond de Rothschild (Milan), avant de rejoindre BNP Paribas REIM SGR (Milan) en 2021.
Gerardo Coppola est diplômé de Università degli Studi di Trieste en Economie et Business Administration (1992) et de l’Istituto Tecnico Commerciale Maffucci – Calitri (AV) en Comptabilité.
07 novembre 2023
La tendance est au rattrapage sur les actions européennes – l’Agefi
07 novembre 2023
On observe depuis trois ans une succession d’évènements majeurs d’ordre géopolitique, sanitaire ou monétaire. Ce contexte plutôt instable ne favorise pas la mise en place de tendances durables au sein des différentes composantes sectorielles et stylistiques qui composent le marché actions européen. Depuis 2020, on observe en effet une succession de séquences souvent opposées et peu durables, autrement dit une succession de séquences de rattrapage. La matrice de momentum des secteurs européens au 31 octobre l’illustre parfaitement.
De rattrapages en rattrapages
Les secteurs qui affichent les meilleures performances récentes sont aussi ceux qui, il y a peu, ont rencontré les pires vicissitudes. Le cas de l’énergie et des minières est à cet égard emblématique. Secteurs «stars» de 2022, en étant les seuls secteurs positifs l’année dernière, secteurs perdants du premier semestre 2023 (les deux seuls négatifs du premier semestre), et à nouveau surperformants et engagés dans une «recovery» depuis fin juin. Les services financiers (au sein desquels se trouvait Credit Suisse) connaissent également un fort rattrapage en relatif depuis les déboires du mois de mars, et intègrent ainsi le cadran «Recovery» de notre matrice.
Chahine Capital nomme son nouveau Directeur des Investissements
24 octobre 2023
Chahine Capital, pionnier de la gestion quantitative Momentum, annonce la nomination d’Aymar de Léotoing en qualité de Directeur des investissements. Aymar succède à Julien Bernier qui œuvrait chez Chahine Capital depuis 2001 et avec lequel il collaborait depuis
7 ans. Par ailleurs, l’équipe de recherche quantitative de Chahine Capital se renforce avec les nominations de Julien Messias et de Franck Salzard, respectivement aux postes de Chercheur quantitatif senior et Analyste quantitatif.
Aymar de Léotoing, Directeur des Investissements – gérant de portefeuille
Aymar de Léotoing, gérant de portefeuille chez Chahine Capital depuis 2016, devient Directeur des Investissements – gérant de portefeuille.
Aymar a débuté sa carrière en 2000 en tant que consultant au sein de JCF Group puis a intégré les équipes de FactSet.
En 2007, il prend les fonctions d’Analyste quantitatif chez Société Générale AM / Amundi, avant de rejoindre Arkeon Finance puis Chahine Capital en 2016 en qualité de gérant de portefeuille.
Aymar de Léotoing est ingénieur diplômé de l’ESTP Paris (1999). Il est titulaire du Certificat en Finance Quantitative (CQF, Fitch Learning/Wilmott) et a enseigné l’analyse financière à Neoma Business School Paris.
Julien Messias, Chercheur quantitatif senior
Julien Messias rejoint Chahine Capital au poste de Chercheur quantitatif senior. Il était auparavant responsable R&D et US Equities Quantitative Portfolio Manager chez Quantology Capital Management, société de gestion quantitative systématique qu’il avait co-fondée en 2013.
Après des expériences chez BNP Paribas Arbitrage puis à la Banque Fédérative Crédit Mutuel, Julien Messias a pris en 2008 les fonctions de Trader Dérivés Actions chez ING en Belgique. En 2012, il devient Actuaire pricing en réassurance vie chez PartnerRe avant de créer l’année suivante Quantology Capital Management. Julien rejoindra les équipes de Chahine Capital le 1er décembre prochain et sera basé à Paris.
Julien Messias est diplômé d’un Master2 Actuariat du CNAM (2017), d’un Mastère de l’ESSEC Business School Paris (2008) et d’un Master2 Recherche 104 de l’Université Paris IX Dauphine / ENSAE (2008). Julien est actuaire certifié de l’Institut des actuaires ; il a enseigné en Master1 (Economie Appliquée) à l’Université Paris IX Dauphine Paris ainsi qu’en Mastère (Finance quantitative / marchés financiers) à Solvay Brussels School of Economics and Management.
Franck Salzard, Analyste quantitatif
Franck Salzard a rejoint l’équipe de recherche de Chahine Capital en tant qu’Analyste quantitatif et est basé au Luxembourg. Il est ingénieur en micro-électronique et informatique diplômé de l’Ecole des Mines de Saint Etienne (2023) et a obtenu un Master en finance quantitative de l’IAE Grenoble.
Franck a auparavant été en stage au sein de l’équipe sélection de fonds de la Banque de Luxembourg Investments (2023) et en securities data management à la Banque de Luxembourg (2022).
« Nous sommes très heureux d’annoncer la nomination d’Aymar de Léotoing en tant que Directeur des investissements de Chahine Capital. Aymar connaît très bien la maison et a toute l’expertise ainsi que l’expérience requises pour encadrer les équipes de gestion et de recherche, qui sont au cœur d’une approche quantitative telle que celle mise en œuvre par Chahine Capital depuis plus de 25 ans. Cette équipe est par ailleurs renforcée par les arrivées de Julien Messias, un profil très senior et expérimenté, et Franck Salzard, expert en data science », souligne Charles Lacroix, Directeur général de Chahine Capital.
Talk Marchés avec Stéphane Levy – Zoom Invest
13 octobre 2023
« Probablement un très bon point d’entrée… » Le point marchés avec Stéphane Levy.
Visionner le Talk Marchés de Zoom Invest en intégralité.
03 octobre 2023
Les moyennes et petites capitalisations pourraient se refaire une beauté – l’Agefi
03 octobre 2023
Les marchés sont probablement à l’orée d’une séquence de rattrapage des petites capitalisations relativement aux grandes, notamment grâce à un momentum économique qui se redresse.
« Small is Beautiful » ? Plus vraiment. Après une double décennie de surperformance, les petites et moyennes valeurs sont à la peine depuis maintenant deux ans. Depuis le 3 septembre 2021, les indices petites et moyennes capitalisations affichent une sous-performance vis-à-vis des indices de grandes capitalisations d’environ 30% (Stoxx Europe Small NR -22.5%, Stoxx Europe Large NR +6.9%, au 27/09/2023).
Un moment « pivot » pour les banques centrales – L’Agefi
18 septembre 2023
Les marchés européens d’actions, après un début d’année en trombe, ne progressent plus depuis fin mars, sans baisser pour autant. Examinons le contexte actuel à travers le prisme de nos 4 piliers d’analyse habituels, afin de déterminer le scénario à privilégier pour la fin d’année.
Pilier 1 : Momentum économique
Il existe une dichotomie significative entre la perception générale, plutôt négative et la réalité telle que mesurée par nos différents indicateurs. Le Momentum économique poursuit son redressement initié il y a bientôt 1 an. C’est particulièrement vrai en Europe et aux Etats-Unis mais également en Chine même si les derniers chiffres ont plutôt déçu. En parallèle, le consensus des économistes n’a de cesse de réviser à la hausse ses estimations de croissance du PIB en 2023. En Europe, une récession de -0.1% était attendue en début d’année, c’est désormais une croissance de +0.6% du PIB qui est anticipée. Aux États-Unis, c’est encore plus spectaculaire. La croissance devrait atteindre +2.0% contre seulement +0.3% prévu en début d’année.
Ce qui se cache derrière l’inversion de la courbe des taux – L’Agefi
12 juin 2023
Traditionnellement, une inversion de la courbe des taux indique une récession à venir. Cette fois-ci, elle pourrait signifier autre chose.
La classe d’actifs obligataire regorge d’enseignements pour les investisseurs en actions. Observer les spreads de crédit, la forme de la courbe des taux ou les points morts d’inflation apporte en effet un éclairage souvent pertinent sur l’économie, l’inflexion des politiques monétaires, et la trajectoire des indices actions. A cet égard la pente de la courbe des taux souverains allemands 2 ans – 10 ans ( la différence de taux entre une obligation 10 ans et une obligation 2 ans) est particulièrement scrutée. Cette pente n’a eu de cesse de s’aplatir depuis le printemps dernier, à telle enseigne qu’elle est désormais inversée, c’est-à-dire que le taux 2 ans est supérieur au taux 10 ans d’environ 40 points de base (0.40%). Il s’agit d’un record depuis la création de l’euro.
Découvrir l’intégralité de l’article
Une gestion innovante qui fait ses preuves depuis plus de 20 ans… – H24
10 mai 2023
- Pouvez-vous nous présenter brièvement la société Chahine Capital ?
- Quel est le savoir-faire de Chahine Capital et en quoi est-il différenciant ?
- Qu’en est-il de l’ESG ?
Découvrez l’interview de Vincent Colin, Responsable des Partenariats et Stéphane Levy, Stratégiste et Responsable de l’innovation chez Chahine Capital.
25 avril 2023
Vers un marché actions moins directionnel et plus sélectif – Profession CGP
25 avril 2023
Après un fort rebond en début d’année, les prochains mois devraient être favorables à la génération d’alpha dans un marché qui a gagné en visibilité.
Le démarrage annuel du marché actions Europe a été très spectaculaire, avec une hausse de 8,5 % en seulement deux mois. Mais ça, c’était il y a un mois, avant que les déboires de la banque américaine SVB, puis de Credit suisse ne viennent provoquer une correction significative des indices, et notamment des valeurs bancaires. Cette correction met donc fin à la hausse quasi ininterrompue des indices depuis fin septembre 2022.
Marque-t-elle un retournement de tendance ou s’agit-il d’une simple consolidation, SVB servant de prétexte pour permettre à des indices « surachetés » de prendre une saine respiration ? C’est ce à quoi nous allons nous efforcer de répondre à travers le prisme des quatre piliers d’analyse de la méthode d’allocation d’actifs top-down de Chahine Capital.
24 avril 2023
Les banques centrales ont pris conscience de la ligne rouge à ne pas franchir – L’Agefi
24 avril 2023
Après la bonne performance de début d’année, il ne serait pas étonnant, dans les prochains mois, de voir des marchés moins directionnels.
Les marchés actions européens progressent fortement depuis le début de l’année (MSCI Europe +9,9%). Toutefois, les déboires du secteur bancaire ont ravivé en mars les craintes systémiques, et la volatilité est de retour.
Interview Stéphane Levy – Le Courrier Financier
18 avril 2023
Quel bilan pour le T1 2023 ? Comment le contexte macroéconomique a-t-il influencé votre gestion actions ? Quelles sont les perspectives de Chahine Capital pour l’année 2023 ?
Découvrez la vidéo de Stéphane Levy, Stratégiste et Responsable de l’innovation chez Chahine Capital lors de la convention annuelle de l’Anacofi.
La gestion quantitative déchiffrée – Citywire
06 avril 2023
La gestion quantitative, quoique très moderne dans son approche, est ancienne et la place de Paris y est particulièrement active. Elle est en fort développement mais demeure pourtant méconnue par une majorité d’investisseurs.
L’histoire de la finance quantitative a été un long parcours au cours duquel les mathématiciens, physiciens, statisticiens, économistes et ceux que l’on appelle aujourd’hui les « Quants » ont poursuivi un objectif commun : gérer le risque des marchés financiers et/u se doter de modèles prédictifs, destinés à mesurer l’attractivité relative de chaque actif.
Découvrir l’intégralité de l’article rédigé par Stéphane Levy
20 mars 2023
Chahine Capital signataire de la Tribune du Forum pour l’Investissement Responsable
20 mars 2023
Chahine Capital est fière de faire partie des 46 signataires européens de l’écosystème financier de la nouvelle tribune « Say on climate » du Forum pour l’Investissement Responsable.
L’urgence climatique s’intensifie, et la responsabilité du secteur financier pour l’atténuer est majeure. En tant qu’investisseurs, nous avons un rôle crucial à jouer dans l’orientation rapide de l’économie mondiale vers un modèle plus sobre en ressources naturelles, plus juste socialement, et moins dévastateur pour l’environnement.
27 février 2023
Faut-il (re)venir sur les petites et moyennes capitalisations en 2023 ?
27 février 2023
Les actions de petites et moyennes capitalisations (small et mid caps) ont été fortement délaissées par les investisseurs depuis 2018. Mais avec la décote de ce marché, le fait qu’il soit peu détenu et plusieurs autres éléments favorables en ce début d’année, de nombreux arguments plaident en faveur d’un retour des flux acheteurs sur les prochains mois.
Découvrez le point de vue de Stéphane Levy, Stratégiste et Responsable de l’innovation chez Chahine Capital dans H24 Finance.
24 février 2023
Sous les projecteurs : les meilleurs gérants actions PME européennes sur trois ans
24 février 2023
Citywire France a décidé de mettre en lumière les meilleurs gérants actions PME européennes sur trois ans. Du 30 décembre 2021 au 30 décembre 2022, le rendement moyen était de 3,5%, pour un total de 175 gérants répartis sur 134 fonds.
Bravo à Aymar de Léotoing et à Julien Bernier qui figurent à la deuxième place du classement avec un rendement moyen total sur trois ans de +36,3 % pour la gestion du fonds Digital Stars Europe Smaller Companies.
Les performances passées ne présagent pas des performances futures.
3 questions à Stéphane Levy – H24
13 février 2023
Découvrez les 3 questions à Stéphane Levy, Stratégiste et Responsable de l’innovation chez Chahine Capital, avec H24 :
- La valorisation actuelle des marchés est-elle encore abordable ?
- Les petites et moyennes capitalisations ont sous-performé l’an dernier. Est-ce uniquement un problème de liquidité ?
- Quels catalyseurs pourraient faire repartir ce segment de l’avant ?
13 février 2023
Les secteurs défensifs laissent place aux cycliques et à la croissance – L’Agefi
13 février 2023
Depuis fin septembre, les indices grimpent, les segments cycliques surperforment, alors que les taux longs évoluent à leur plus haut depuis 2011. Dans un tel contexte, la matrice de «Momentum» des secteurs européens met en évidence des tendances sectorielles et stylistiques de différentes natures.
3 questions à Charles Lacroix – Le Courrier Financier
18 janvier 2023
Découvrez l’interview de Charles Lacroix, Directeur Général chez Chahine Capital :
- Quels ont été les faits marquants en 2022 ? Quel bilan pour Chahine Capital ?
- Quelles sont vos perspectives pour l’année 2023 ?
- Qu’en est-il de vos relations avec vos partenaires CGP ?
18 novembre 2022
Nous continuons à développer nos relations avec les courtiers et banques privées – Investment Officer
18 novembre 2022
« Notre clientèle était historiquement assez #institutionnelle sur la France, la Suisse et le Benelux mais s’est considérablement développée ces dernières années auprès des #banques #privées et des #courtiers, notamment en Belgique, et nous avons l’ambition d’y être encore plus visible ».
Découvrez l’article de Julien Bernier, Directeur des investissements chez Chahine Capital, rédigé par Frederic Lejoint dans Investment Officer.
La Matinale – Gestion de Fortune
17 novembre 2022
« Lorsque l’on entre après des drawdowns aussi significatifs au sein de la classe d’actifs actions, c’est souvent la promesse de réaliser de belles performances sur le long terme. » Ce matin, Stéphane Levy, Stratégiste et Responsable de l’innovation chez Chahine Capital est intervenu dans la Matinale de Gestion de Fortune. L’opportunité de commenter l’actualité macroéconomique et de parler de notre fonds Digital Market Neutral Europe.
Les actions présentent des atouts malgré l’environnement – L’Agefi
08 novembre 2022
Les conditions du rebond des actions européennes semblent réunies.
On observe en octobre, et ce pour le 5e mois d’affilée, une variation en valeur absolue de plus de 5% des indices européens. Une première depuis octobre 1997. Le manque de visibilité explique cette volatilité atypique, pourtant, plusieurs éléments amènent à penser que les actions présentent de nombreux atouts.
04 novembre 2022
Actions européennes, « le marché est toujours dans l’anticipation » – Le Courrier Financier
04 novembre 2022
– Quel est le bilan d’activité de Chahine Capital à ce stade de l’année ?
– Quelles sont les perspectives de Chahine Capital pour les prochains mois dans ce contexte macroéconomique ?
– Quels sont les axes de développement de Chahine Capital ?
21 octobre 2022
« Digital Stars Europe Ex-UK » devient « Digital Stars Continental Europe »
21 octobre 2022
Chahine Capital, pionnier de la gestion quantitative « Momentum » depuis 1998, fait évoluer le nom du fonds Digital Stars Europe Ex-UK qui devient Digital Stars Continental Europe.
Créé en 2006, Digital Stars Continental Europe est un fonds actions européennes toutes tailles de capitalisation, dont l’objectif est de surperformer les marchés européens (hors Royaume-Uni) en identifiant, via des modèles quantitatifs propriétaires, les sociétés « stars » de la cote, c’est-à-dire celles ayant la capacité de surprendre positivement les investisseurs de manière répétée.
Podcast Marchés – Actions européennes – Zoom Invest
18 octobre 2022
– Macro et indicateurs : quelles sont les sources d’espoir ?
– Valorisations et résultats : où en sommes-nous ?
– Est-ce le retour du stock-picking ?
Ecouter l’intégralité du podcast avec Stéphane Levy, réalisé par Zoom Invest
18 octobre 2022
Le secteur de l’énergie reste le grand gagnant de la crise – L’Agefi
18 octobre 2022
Les entreprises «value» résistent, mais dans une proportion moindre tandis que le style croissance accumule les sous-performances.
La matrice de «momentum» des secteurs européens, dont l’objectif est d’identifier les tendances dominantes du moment, révèle une forte dispersion dans le comportement relatif des différents segments sectoriels et stylistiques du marché.
03 octobre 2022
Avis aux actionnaires du compartiment Digital Funds Stars Europe Ex-UK
03 octobre 2022
Cher Actionnaire,
Par la présente, nous vous informons, en tant qu’actionnaire du compartiment « Digital Funds Stars Europe ex-UK » du Fonds (le « Compartiment »), que celui-ci sera renommé » Digital Funds Stars
Continental Europe » à compter du 27 septembre 2022.
Ce changement de nom n’aura d’impact ni sur la politique d’investissement du Compartiment ni sur son processus d’investissement, qui restent inchangés.
En outre, ce changement de dénomination n’aura aucun impact sur les codes ISIN, les tickers Bloomberg ou toute autre caractéristique des classes d’actions du Compartiment.
30 septembre 2022
Chahine Capital renforce ses équipes dans le domaine de la conformité et des systèmes d’information
30 septembre 2022
Myriam Harrache a rejoint les équipes de Chahine Capital en tant que Chargée de conformité. Myriam est en charge des sujets de conformité et de veille réglementaire.
Diplômée de l’IAE Metz School of Management en finance internationale, Myriam a été auditrice financière chez Mazars (2019-2022) après avoir effectué 6 mois de stage au sein de la Banque Internationale à Luxembourg.
Ivanhoe Yoro, quant à lui, a été recruté en tant que Chargé de support informatique. Ivanhoe a pour mission d’administrer les systèmes informatiques de l’entreprise, de développer des logiciels d’automatisation et d’assurer le support utilisateurs. Analyste en génie informatique et réseaux (licence CFA INSTA, Paris), Ivanhoe a effectué différentes missions, notamment pour le compte de Rothschild & Co (2021), Axa (2019), Chanel (2018), ou encore Engie (2017).
26 juillet 2022
Le fonds Digital Stars Eurozone obtient le label belge « Towards Sustainability »
26 juillet 2022
Dans la continuité de sa labellisation ISR en mars dernier, le fonds Digital Stars Eurozone obtient le label belge « Towards Sustainability* ». Ce deuxième label de durabilité est une nouvelle reconnaissance de l’approche d’investissement socialement responsable de Chahine Capital et de ses résultats concrets.
Délivré pour une durée d’un an renouvelable, le label « Towards Sustainability » a été développé par Febelfin, la fédération d’institutions financières belge, en collaboration avec les parties prenantes du secteur financier et des experts indépendants. Ce label a trois exigences :
-La transparence ;
-L’analyse ESG (environnementale, sociale et gouvernance) sur l’intégralité du portefeuille ;
-Des exclusions avec des seuils bas, non seulement sur le charbon mais aussi sur les énergies fossiles non conventionnelles.
BFM Bourse avec Stéphane Levy
25 juillet 2022
La commission européenne révise à la baisse ses prévisions économiques, Mario Draghi menace de quitter le gouvernement, inflation aux Etats-Unis… Y-a-t-il pourtant des raisons d’espérer ? Toute l’actualité des marchés financiers décryptée par Stéphane Levy, Stratégiste et Responsable de l’innovation chez Chahine Capital et Marc Touati, économiste et président du cabinet ACDEFI sur BFM Bourse.
Actualités de Chahine Capital avec Stéphane Levy
05 juillet 2022
Meilleure petite société de gestion actions en Europe sur 3 ans, agrandissement des équipes, renforcement des savoir-faire ESG,…
Découvrez les dernières actualités de Chahine Capital avec Stéphane Levy, Stratégiste et Responsable de l’innovation, lors du Sommet BFM Patrimoine.
La Matinale avec Stéphane Levy
05 juillet 2022
« La gestion quantitative a vocation à gagner des parts de marché car elle est parfaitement adaptée au contexte actuel et aux grands défis auxquels l’industrie de l’asset management est confrontée. »
Stéphane Levy, Stratégiste et Responsable de l’innovation chez Chahine Capital était l’invité de Frederic Lorenzini lors de la Matinale Gestion de Fortune Investissement Conseils Profession CGP Patrimoine 24.
Retrouvez l’intégralité de son intervention ici.
28 juin 2022
Les gérants actions quantitatifs ne manquent pas de styles – Profession CGP
28 juin 2022
Par Stéphane Lévy, Stratégiste et Responsable de l’innovation chez Chahine Capital
La gestion quantitative appliquée à la gestion actions se développe vivement et a su s’imposer comme une alternative performante et hautement diversifiante à la gestion traditionnelle.
La gestion quantitative permet d’apporter des réponses efficaces et adaptées aux grands défis auxquels sont confrontés les acteurs de l’industrie de l’Asset Management. La traçabilité des prises de position répond favorablement au besoin de transparence et à la montée en puissance de la réglementation, sa capacité à être déployée industriellement permet de maîtriser les coûts et de s’adapter à un monde à taux bas. De surcroît, la gestion quantitative tire avantage de la montée en puissance de la technologie dont elle s’est fait l’alliée naturelle.
Concentrons-nous sur la gestion quantitative appliquée à la gestion actions. Il est dans l’ADN des acteurs quantitatifs actions d’observer et d’analyser le marché sous l’angle stylistique ou factoriel.
Découvrir l’intégralité de l’article
23 juin 2022
On est dans une période qui manque cruellement de visibilité – Sommet BFM Patrimoine
23 juin 2022
« […] Nous sommes dans un véritable changement d’ère, en rupture avec 35 années de déflation, les politiques monétaires sont en train de s’ajuster, et cela constitue, pour les acteurs de la gestion active tel que Chahine Capital une source d’opportunités, une source de valeur ajoutée très intéressante. […]»
Découvrez l’interview de Stéphane Levy, Stratégiste et Responsable de l’innovation chez Chahine Capital, dans le cadre de la 4ème édition du Sommet BFM Patrimoine, avec Étienne Bracq.
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3 questions à Vincent Colin – Le Courrier Financier
17 mai 2022
Retrouvez les 3 questions à Vincent Colin, Responsable des partenariat chez Chahine Capital, avec le Courrier Financier.
- Crise ukrainienne, rotation Value… Comment l’actualité des marchés affecte-t-elle votre modèle de gestion en ce début d’année 2022 ?
- Comment vos fonds se positionnent-ils aujourd’hui ?
- Votre fonds Eurozone vient d’obtenir le Label ISR. Pouvez-vous nous en dire plus sur cette labellisation ?
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Interview de Stéphane Levy – BFM Patrimoine
17 mai 2022
Partie 1 – Le-face-à-face
L’inflation est-elle vraiment à cause de la guerre en Ukraine ?
Découvrez la première partie de l’intervention de Stéphane Levy, Stratégiste et Responsable de l’innovation à Chahine Capital, au côté d’Amandine Gérard, Présidente de la Financière de l’Arc, dans l’émission BFM Patrimoine présentée par Cédric Decoeur.
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Partie 2 – Le-face-à-face
La staglation représente-t-elle une menace réelle ?
Retrouvez la deuxième partie de l’intervention de Stéphane Levy et Amandine Gérard.
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06 mai 2022
Chahine Capital remporte un nombre record de prix aux Refinitiv Lipper Fund Awards 2022
06 mai 2022
Chahine Capital, pionnier européen de la gestion quantitative Momentum appliquée à des stratégies actions, remporte cette année plus d’une dizaine de prix dans le cadre des Refinitiv Lipper Fund Awards, parmi les prix les plus reconnus du secteur financier.
Chahine Capital est élue meilleure société de gestion sur 3 ans dans la catégorie « Equity Small Company » sur 5 zones géographiques : Europe, Autriche, Allemagne, Suisse et Royaume-Uni.
Découvrir le communiqué de presse
Source du visuel : https://www.refinitiv.com/perspectives/market-insights/celebrating-the-lipper-fund-awards-2022-winners/
Interview de Stéphane Levy – Sommet BFM Patrimoine
05 mai 2022
Retrouvé l’intervention de Stéphane Levy, Stratégiste et Responsable de l’innovation chez Chahine Capital dans le cadre du Sommet BFM Patrimoine.
25 avril 2022
CAC 40, DAX… malgré l’envolée des taux, « la Bourse est attractive face aux obligations » – Capital
25 avril 2022
Si de nombreux aléas pèsent actuellement sur les actions, alors que les taux à long terme se sont envolés depuis deux mois, la Bourse est actuellement attractive, si on compare la rémunération des actions à celle des obligations d’Etat, souligne Chahine Capital.
Le CAC 40 décolle aujourd’hui. Un mouvement pas surprenant, l’indice phare parisien ayant réussi à s’extraire hier de son récent trading range (bandeau horizontal de fluctuation des cours), dont la borne haute (et d’autres résistances de l’analyse technique) faisait jusqu’ici obstacle à la hausse des cours. Une hausse dont ont pu profiter les abonnés de Momentum, la newsletter premium de Capital sur la Bourse. Du point de vue des fondamentaux, si les taux d’intérêt à long terme se sont envolés depuis le point bas de mars lié à la guerre en Ukraine, la rémunération offerte par les actions reste historiquement attractive, comparée à celle des obligations.
30 secondes actus avec Stéphane Levy – Zoom Invest
19 avril 2022
30 secondes actus avec Melissende Debarge (AESTIAM), Stéphane Levy (Chahine Capital), Geoffrey Repellin (Groupe PRIMONIAL), Édouard Blanchard et Jennifer Peyrat (URBAN PREMIUM), Claire ROUX (La Française) et Georges de La Taille (Actusite) lors de la Convention ANACOFI – Association Nationale des Conseils Financiers.
Convention de l’ANACOFI – Stéphane Levy – Patrimoine 24
19 avril 2022
Retrouvez l’interview de Stéphane Levy, Stratégiste et Responsable de l’innovation, réalisée par Patrimoine 24 lors de la convention de l’ANACOFI.
Classes d’actifs : que faut-il privilégier aujourd’hui ?
19 avril 2022
Retrouvez l’interview croisée de Stéphane Levy, Stratégiste et Responsable de l’innovation chez Chahine Capital, Stéphane Vonthron (J.P. Morgan Asset Management) et Thomas Giudici (Auris Gestion).
Le fonds Digital Stars Eurozone obtient le label ISR
30 mars 2022
Chahine Capital, l’un des pionniers européens de la gestion quantitative Momentum appliquée à des stratégies actions long-only, annonce la labellisation ISR de son fonds actions européennes Digital Stars Eurozone.
Digital Stars Eurozone est un fonds actions de la zone Euro de toutes capitalisations créé en octobre 2018. Sa labellisation ISR atteste, auprès des épargnants et des investisseurs professionnels, de la mise en œuvre d’une méthodologie robuste d’investissement socialement responsable (ISR) qui aboutit à des résultats mesurables et concrets.
Créé en 2016 par le ministère de l’Economie et des Finances, le label ISR est attribué pour une durée de trois ans renouvelable, sous le contrôle de trois organismes d’audit certifiés par le Comité Français d’Accréditation (Cofrac) : Afnor Certification, EY France et Deloitte.
Digital Stars Eurozone se donne deux objectifs dans cette démarche :
-Limiter l’impact des investissements en termes environnemental, social et de gouvernance (ESG) ;
-Favoriser les entreprises les moins exposées aux risques ESG en tenant compte de leurs capacités à gérer ces risques.
Le processus de sélection ESG de Chahine Capital note les entreprises sur la base du risque réputationnel ESG tel qu’établi par le prestataire spécialisé RepRisk, sur la base des ESG Risk Rating et du Carbon Risk Rating de Sustainalytics, et comprend des exclusions sectorielles et normatives.
À quoi s’attendre sur les actions européennes ? – Zoom Invest
20 mars 2022
Retrouvez le Talk marchés avec Stéphane Levy, Stratégiste et Responsable de l’innovation chez Chahine Capital et Léonard Cohen, Président chez Ginjer AM.
Regarder l’intégralité de la vidéo
15 janvier 2022
Bourse : les fonds de Chahine Capital brillent de mille feux – Le Revenu
15 janvier 2022
Le principal produit de la gamme, Digital Stars Europe, a gagné 321% en dix ans. Le directeur des investissements, Julien Bernier, nous confie son approche des marchés et ses anticipations pour 2022.
Affichant un encours désormais supérieur au milliard d’euros, le fonds historique de Chahine Capital, Digital Stars Europe, a confirmé l’an passé des performances exceptionnelles, sur courte et sur longue période.
10 janvier 2022
Roi du quantitatif : Chahine Capital fait le point sur sa gestion – Gestion de Fortune
10 janvier 2022
Société créée il y a 23 ans par Jacques Chahine, l’inventeur du Consensus des analystes, Chahine Capital est une plutôt discrète. Elle n’en offre pas moins des fonds performants !
Charles Lacroix, directeur général, et Julien Bernier, directeur des investissements, ont présenté lors d’un webinaire les caractéristiques de la gestion de Chahine Capital. Cette société originale rachetée en 2017 par Iris Finance est basée au Luxembourg, à Paris et à Francfort. Elle emploie 19 personnes et gère 1,9 Md€ d’actifs, soit un quasi-doublement en un an ! Elle a créé la Sicav Digital Funds en 1998 et fait figure de pionnière de la gestion quantitative « momentum » appliquée aux stratégies actions.
3 scénarios pour 2022… – boursier.com
07 janvier 2022
Découvrez l’interview de Julien Bernier, Directeur des investissements chez Chahine Capital, réalisée par boursier.com.
Boursier.com : Comment avez-vous traversé 2021 chez Chahine Capital ?
J.B. : L’année 2021 a été une année exceptionnelle pour Chahine Capital avec des performances absolues remarquables : +30,7% pour le fonds Digital Stars Europe, +33,9% pour le fonds Digital Europe ex-UK, +37,9% pour Digital Stars US Equities. En relatif aussi, la performance est appréciable puisque nos fonds surperforment nettement leurs indices de références. C’est la troisième année consécutive de performance et surperformance fortes.
Bilan 2021/Perspectives 2022 – Patrimoine 24
07 janvier 2022
Retrouvez l’analyse du Bilan de 2021 et les Perspectives de 2022 livrée par Vincent Colin, Responsable des Partenariats et Stéphane Levy, Stratégiste-Responsable de l’Innovation chez Chahine Capital.
L’année 2021 touche à sa fin, quels ont été les faits marquants de celle-ci pour Chahine Capital ?
L’année 2021 a effectivement été marquante dans le développement de Chahine Capital, avec notamment l’arrivée en février de notre nouveau Directeur Général, Charles Lacroix, anciennement Directeur du développement et Membre du comité d’investissement du pôle Architecture ouverte et Solutions d’investissement chez Rothschild & Co Asset Management. Il a donc succédé à François Garcin, parti à la retraite après 15 ans chez Chahine Capital.
Alexandra Pichou a également rejoint l’équipe en mars 2021 en qualité de chargée de communication afin d’améliorer la visibilité de Chahine Capital, mais aussi dans le but de moderniser notre identité visuelle par la mise en place d’une nouvelle charte graphique, de nouveaux supports de communication et la refonte du site internet qui verra le jour tout début 2022.
Notre équipe de gestion s’est également élargie avec l’arrivée de Coumba-Gallo Touré au mois de juin en tant qu’assistante de gestion et analyste ESG afin de développer notre démarche responsable et l’obtention de différents labels pour nos fonds afin de répondre à la demande croissante de nos investisseurs.
L’année 2021 chez Chahine Capital aura surtout été marquée par une très forte accélération de sa collecte nette puisque celle-ci est passée de +22M€ en 2020, à plus de 400M€ en 2021.
Les excellentes performances des fonds depuis le début de l’année 2019, la délivrance d’une surperformance de presque 20 % en 2020, la capacité de notre modèle à s’adapter à différentes configurations de marché et à performer sur le long terme ont définitivement convaincu les investisseurs de la pertinence de l’approche « momentum » des modèles quantitatifs de Chahine Capital, même s’il faut bien sûr garder en tête que les performances passées ne présagent pas des performances futures et que la durée d’investissement recommandée de nos fonds actions, par nature volatils, est de 5 ans au moins.